L'interdiction des mutilations sexuelles féminines
Objectifs de la fiche :
Comprendre comment protéger ses droits fondamentaux.
Comprendre le droit à disposer de son corps et l'interdiction des mutilations sexuelles féminines.
Qu’est-ce qu’une mutilation sexuelle féminine ?
Les mutilations sexuelles féminines désignent toutes les interventions aboutissant à une ablation (acte consistant à enlever un organe) partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme et/ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiqués à des fins non thérapeutiques (définition de l’Organisation Mondiale de la Santé).
Exemples :
- l’excision (ablation totale ou partielle du gland du clitoris et des petites lèvres) ;
- l’infibulation (ablation totale ou partielle du gland du clitoris, des petites lèvres et des grandes lèvres).
Quelles sont les conséquences des mutilations sexuelles féminines ?
Les mutilations sexuelles féminines ont des conséquences immédiates et durables sur la santé des femmes notamment lors de l'accouchement ainsi que sur le plaisir sexuel.
Elles peuvent entraîner des infections, des maladies, des rapports sexuels très douloureux, des grossesses et des accouchements à risques et même la mort.
Elles peuvent également avoir de graves répercussions psychologiques : angoisse, anxiété, dépression et même suicide.
Elles constituent une atteinte aux droits fondamentaux de la personne : l’intégrité physique, psychologique et sa santé.
Elles sont une forme de discrimination à l'égard des femmes.
Que prévoit la loi ?
Les mutilations sexuelles féminines sont interdites et sévèrement punies par la loi, y compris lorsqu'elles sont commises à l'étranger. Aucune tradition ne peut justifier de tels actes discriminatoires.
Les parents sont responsables de la protection des droits fondamentaux de leur enfant.